Mère Castor, avec son imagination fertile et un peu de sadisme, il faut bien le dire, nous demande :
Pour le dernier jour du mois, lecteur ami des bêtes, il te faudra trouver comment tourner la chose, qu’elle soit de mots de papier de laine ou de fil de fer, et livrer ici même un Phénix.
Certes. Bien. Je regarde l'écran, le cerveau vide. Pas d'idées.
La semaine dernière nous sommes allés à Reims et en sa cathédrale.
En voyant cet aigle magnifique, symbole de Jean, le disciple bien-aimé du Seigneur, j'ai pensé au phénix qui renaît de ses cendres et à la résurrection.
Ainsi en est-il de la résurrection des morts : semé destructible on se relève indestructible. 1Co XV, 42
Un peu classique, un peu sérieux, me suis-je dit…
Le même soir au restaurant, devant ce dessert improbable, association de n'importe quoi, le phénix m'est apparu se consumant de sa propre chaleur. Et le serveur, heureux de mon sourire, a pensé que j'étais en admiration devant mon assiette alors que ne clignotait devant mes yeux que "Mère Castor, Mère Castor, l'À faire, l'À faire"…