Très agréable et assez excitant mais physiquement c’est pas de la tarte ! J’ai versé dans un virage, c’est qu’ils sont rapides et plein de force ces chiens.
A priori, d'après ce que je peux voir sur les clichés, il y aurait un ou plusieurs alaskan huskies, qui sont un croisement de husky avec un chien de race non nordique. Cela donne généralement des animaux plus rapides et endurants. Au fil des croisements, certains spécimens peuvent perdre tout ou partie de l'aspect initial du husky. Le problème, c'est qu'ils sont généralement plus nerveux, donc plus difficiles à gérer. Ceci dit, il me semble qu'il y aurait aussi un braque ou un croisé de braque. Ce qui n'a rien d'étonnant, ces chiens étant très rapides, ils sont parfois utilisés dans certaines compétitions d'attelage, la pulka notamment. L'idéal lorsqu'il s'agit de promener les touristes serait d'utiliser des alaskan malamute. Ce sont des chiens très similaires au husky pour l'aspect, sauf que leur taille est nettement plus imposante. Ils offrent l'avantage d'être des chiens très puissants (2 suffisent pour tracter une 4L) et dociles, ce qui est la meilleure combinaison pour ce genre d'activité. Malheureusement, les éleveurs se font rares, le malamute péchant par un manque de rapidité, il est boudé par les compétiteurs; et comme on ne fait plus de transport par traîneau...
Georges, Koltchak vous répond très bien. Koltchak, mais comment savez-vous autant de choses sur les chiens de traineaux ? Vous avez raison, l’attelage était beaucoup trop rapide. Ma fille arrivait à freiner l’attelage mais moi pas du tout. Comme les sentiers étaient glacés, le frein ne s’enfonçaient pas. Des ornières, un virage et la vitesse, j’ai fait un sacré vol plané. Heureusement la guide était devant et a rattrapé mon petit-fils. Je suis contente de mon expérience mais je n’ai pas envie de la renouveler, dans ces conditions en tout cas.
Je n'ai aucun mérite. Lorsque j'avais 25 ans, c'était les débuts des compétitions de traîneaux et avec mon frangin nous avions un attelage de 13 chiens. Entraînements en forêt tous les samedis et l'hiver, un week-end sur deux nous partions en fourgon pour les Alpes, les Vosges, le Jura. Et puis j'ai passé un hiver complet chez un copain qui avait décidé de s'installer en Alaska pour devenir professionnel. Cette année, le thermomètre est descendu jusqu'à -53°. Nous vivions dans une maison en rondins, dans une clairière en pleine forêt, à 40 km du premier hameau constitué de 10 maisons. Nous produisions notre électricité, nous pompions l'eau dans la nappe phréatique. Chaque jour nous faisions un entraînement de 50 km en pleine nature. Nous devions nous équiper d'un Colt 357 magnum et d'une Winchester car lorsque l'hiver est très rude, cela finit par réveiller les grizzlis qui hibernent, affamés et grincheux. Et puis il y a les élans, myopes comme des taupes et craintifs au delà du raisonnable, ce qui fait qu'ils vous chargent illico. Un jour j'ai été suivi par une meute de loups d'une trentaine d'individus. Je me suis arrêté, j'ai voulu approcher, arrivé à 200 mètres du groupe, comme je continuais à avancer, ils se sont éclipsés. La trouille de l'homme, c'est un truc bien ancré chez les animaux sauvages, pourtant ils auraient pu me mettre en pièces.
Que d’aventures ! J’ai souvent vu des loups sans m’en inquiéter, par contre je me méfiais beaucoup des petits ours noirs certes moins dangereux que les grizzlis mais imprévisibles. Il y a chaque année des accidents avec les ours, jamais avec les loups.
Au final, c'est moins éprouvant que de passer deux mois dans un buron, au moment de l'estive, sur les plateaux du Cézallier avec pour seuls compagnons un troupeau de Salers et un vieux berger qui ne sort pas plus de 10 mots de toute la journée.
Je tenais le rôle du second couteau. Et puis la Salers est une vache tout ce qu'il y a de tranquille, et le troupeau n'était pas gigantesque. A l'époque j'avais 17 ans et si j'ai bien aimé la vie au plus près de la nature, loin de toute agitation humaine, j'étais un peu jeune pour m'arranger avec un taiseux. Aujourd'hui ça m'irait tout à fait.
Ah oui, il faut se méfier des petits ours, car en général la mère est dans les parages, et si elle vous surprend près d'eux, ça risque de barder. Très chouettes photos M'dame Catherine, qui donnent envie d'essayer le traîneau.
Une randonnée en traîneau c'est un plaisir que j'aimerais m'offrir un jour.......
RépondreSupprimerTrès agréable et assez excitant mais physiquement c’est pas de la tarte ! J’ai versé dans un virage, c’est qu’ils sont rapides et plein de force ces chiens.
SupprimerC'est vraiment un très beau paysage. Ca fait penser à "l'appel de la forêt" de Jack London.
RépondreSupprimerOui, c’était vraiment superbe.
SupprimerOn a surveillé le vieux pendant ton absence.
RépondreSupprimerMerci, il a en effet été très raisonnable.
SupprimerQuel est cette race de chien, à côté des huskys ?
RépondreSupprimerA priori, d'après ce que je peux voir sur les clichés, il y aurait un ou plusieurs alaskan huskies, qui sont un croisement de husky avec un chien de race non nordique. Cela donne généralement des animaux plus rapides et endurants. Au fil des croisements, certains spécimens peuvent perdre tout ou partie de l'aspect initial du husky. Le problème, c'est qu'ils sont généralement plus nerveux, donc plus difficiles à gérer. Ceci dit, il me semble qu'il y aurait aussi un braque ou un croisé de braque. Ce qui n'a rien d'étonnant, ces chiens étant très rapides, ils sont parfois utilisés dans certaines compétitions d'attelage, la pulka notamment.
SupprimerL'idéal lorsqu'il s'agit de promener les touristes serait d'utiliser des alaskan malamute. Ce sont des chiens très similaires au husky pour l'aspect, sauf que leur taille est nettement plus imposante. Ils offrent l'avantage d'être des chiens très puissants (2 suffisent pour tracter une 4L) et dociles, ce qui est la meilleure combinaison pour ce genre d'activité. Malheureusement, les éleveurs se font rares, le malamute péchant par un manque de rapidité, il est boudé par les compétiteurs; et comme on ne fait plus de transport par traîneau...
Georges, Koltchak vous répond très bien.
SupprimerKoltchak, mais comment savez-vous autant de choses sur les chiens de traineaux ? Vous avez raison, l’attelage était beaucoup trop rapide. Ma fille arrivait à freiner l’attelage mais moi pas du tout. Comme les sentiers étaient glacés, le frein ne s’enfonçaient pas. Des ornières, un virage et la vitesse, j’ai fait un sacré vol plané. Heureusement la guide était devant et a rattrapé mon petit-fils. Je suis contente de mon expérience mais je n’ai pas envie de la renouveler, dans ces conditions en tout cas.
Je n'ai aucun mérite. Lorsque j'avais 25 ans, c'était les débuts des compétitions de traîneaux et avec mon frangin nous avions un attelage de 13 chiens. Entraînements en forêt tous les samedis et l'hiver, un week-end sur deux nous partions en fourgon pour les Alpes, les Vosges, le Jura. Et puis j'ai passé un hiver complet chez un copain qui avait décidé de s'installer en Alaska pour devenir professionnel. Cette année, le thermomètre est descendu jusqu'à -53°. Nous vivions dans une maison en rondins, dans une clairière en pleine forêt, à 40 km du premier hameau constitué de 10 maisons. Nous produisions notre électricité, nous pompions l'eau dans la nappe phréatique. Chaque jour nous faisions un entraînement de 50 km en pleine nature. Nous devions nous équiper d'un Colt 357 magnum et d'une Winchester car lorsque l'hiver est très rude, cela finit par réveiller les grizzlis qui hibernent, affamés et grincheux. Et puis il y a les élans, myopes comme des taupes et craintifs au delà du raisonnable, ce qui fait qu'ils vous chargent illico. Un jour j'ai été suivi par une meute de loups d'une trentaine d'individus. Je me suis arrêté, j'ai voulu approcher, arrivé à 200 mètres du groupe, comme je continuais à avancer, ils se sont éclipsés. La trouille de l'homme, c'est un truc bien ancré chez les animaux sauvages, pourtant ils auraient pu me mettre en pièces.
RépondreSupprimerCe garçon m'étonnera toujours…
SupprimerQue d’aventures ! J’ai souvent vu des loups sans m’en inquiéter, par contre je me méfiais beaucoup des petits ours noirs certes moins dangereux que les grizzlis mais imprévisibles. Il y a chaque année des accidents avec les ours, jamais avec les loups.
SupprimerAu final, c'est moins éprouvant que de passer deux mois dans un buron, au moment de l'estive, sur les plateaux du Cézallier avec pour seuls compagnons un troupeau de Salers et un vieux berger qui ne sort pas plus de 10 mots de toute la journée.
SupprimerJe n’ai jamais essayé mais un vieux bergers qui ne parle pas, ça m’irait plutôt.
Supprimerheu, un seul berger…
SupprimerJe tenais le rôle du second couteau. Et puis la Salers est une vache tout ce qu'il y a de tranquille, et le troupeau n'était pas gigantesque. A l'époque j'avais 17 ans et si j'ai bien aimé la vie au plus près de la nature, loin de toute agitation humaine, j'étais un peu jeune pour m'arranger avec un taiseux. Aujourd'hui ça m'irait tout à fait.
SupprimerAh oui, il faut se méfier des petits ours, car en général la mère est dans les parages, et si elle vous surprend près d'eux, ça risque de barder.
SupprimerTrès chouettes photos M'dame Catherine, qui donnent envie d'essayer le traîneau.
Et se méfier des ours noirs adultes aussi. J’ai battu le record du sprint une fois !
SupprimerSurvécu aux loups et aux winchesters par -53°, bravo Catherine !
RépondreSupprimerChristine ce n’est pas moi mais Koltchak !
Supprimernous voilà revenues entières, toi et moi ! J'ai survécu à un tour en moto dans les rues de Lomé après la pluie, ça fait un partout.
RépondreSupprimerBravo, les grands-mères sont très fortes ! Il serait amusant de compter la différence de température…
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