Quand je suis soutenue en moi-même par une forte lumière, je conçois et je goûte le bonheur éternel qui est de s'engloutir en Dieu, corps et âme perdus.
Mais dans l'enfance habituelle de mes pensées, je ne peux pas me contenter, pour Paradis, de Dieu tout sec. J'ai besoin de retrouver des gens. Et aussi des plantes et des bêtes… je ne sais quels petits enfants, quelles bruyères, quels oiseaux… et mon vieux chien fidèle.
Marie Noël, Notes intimes, Éditions Stock.
Superbe. Comme j'envie cette dame tranquille les pieds dans l'eau.
RépondreSupprimerOui moi aussi, ça m'a fait pensé à Swann qui aimait tant l'eau.
RépondreSupprimerMerci pour cette Note de Marie Noël. Je vais aller embrasser mes chats et me réjouir de la lumière dans le jardin, dans la maison. Comme chaque jour...
RépondreSupprimerMajeur
Majeur, ces petites choses simples sont le sel de la vie, vous faites bien d'en profiter.
SupprimerJe suis fionalement passé ! Mieux vaut Étretard que jamais…
RépondreSupprimerLa photo N° 1 est réellement magnifique. Merci!
RépondreSupprimerMerci à vous.
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