"La visée des apocalypses n’est donc ni de prédire l’avenir, ni de reconstituer le passé, mais bien plutôt d’adresser au lecteur un message visant l’urgence du présent.
Il s’agit le plus souvent d’inviter à la «résistance» spirituelle face aux pressions sociales fortes, à la lumière d’une double conviction : Dieu a déjà maintes fois manifesté sa fidélité (exemple : le retour d’exil) et il n’y a pas lieu de douter de son soutien ; Dieu aura de toutes façons le dernier mot de l’histoire, si bien que l’espérance constitue la première force des communautés, juives ou chrétiennes, confrontées au paganisme triomphant et tentées de douter de tout, au sein d’un monde par ailleurs accablé de souffrances multiples (catastrophes naturelles et malheurs sociaux, complaisamment décrits dans l’Apocalypse johannique)."
Père Yves-Marie Blanchard
sans espoir il n'y a rien, où si peu... ne dit-on pas que l'espoir ne meurt qu'à la fin.
RépondreSupprimerbon dimanche à toi, ton écrivain en bâtiment et à ta meute :-))
j'aime bien la notion de l'urgence du présent...
RépondreSupprimerbon dimanche catherine :)
Suis en retard, mais là ! Bon dimanche XX
RépondreSupprimerla disciple est à la mer et elle n'a pas tout compris. Cependant elle engrange quelques croix vendéennes, pour changer. Et Dieu sait qu'il y en a.
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